Le contrôle anti-pollution est un complément aux visites techniques des voitures en France. Il a été mis en place en 1999, mais reste encore inconnu de certains. Découvrez où vous pouvez faire un contrôle anti-pollution.
Plan de l'article
Control anti-pollution : c’est quoi ?
Le contrôle anti-pollution est un complément de la visite technique obligatoire pour tous les véhicules en France. Il vise à examiner le système anti-pollution d’une voiture. Son objectif est d’évaluer et de contrôler la pollution émise par les véhicules utilitaires légers.
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Où réaliser un contrôle anti-pollution ?
Le contrôle anti-pollution doit être réalisé auprès d’un centre agréé tout comme la visite technique régulière.
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Qui est concerné ?
Le contrôle anti-pollution concerne les véhicules utilitaires légers de plus de 4 ans. Ils ne doivent pas avoir un PTAC supérieur à 3,5 tonnes. Il faut également prendre en compte l’année de mise en circulation du véhicule. En effet, les véhicules utilitaires à essence mis en circulation en 1972 ainsi que les véhicules utilitaires diesel mis en circulation en 1980. Le test doit être effectué chaque année pour les voitures concernées dans le cadre de la visite technique.
Éléments de contrôle
Les deux objectifs de la visite technique sont la sécurité du véhicule et le contrôle de la pollution.
Le test est effectué sans démonter aucune partie du véhicule, par un examen visuel ou un test de performance, par exemple le freinage, la suspension, la pollution.
Ainsi, au cours d’un examen d’environ 45 minutes, dix fonctions principales sont examinées : identification du véhicule, éclairage, freinage, direction, visibilité, suspension, carrosserie, pollution et bruit, sécurité, et principaux éléments mécaniques.
À l’issue de l’examen du véhicule, un procès-verbal vous sera remis, dans lequel seront listés les défauts constatés. Certains peuvent être mentionnés à titre d’information seulement, sans incidence sur le résultat du contrôle. Le contrôle est donc l’occasion de procéder à une vérification de routine de votre véhicule.
Afin de se conformer à une directive européenne, depuis le 20 mai 2018, la liste de contrôle du test est passée de 124 à 132.
De nombreuses vérifications font également l’objet d’un examen plus détaillé, avec 606 points de contrôle, contre 453 dans le système précédent.
Les défaillances du test seront également réparties en trois catégories, alors qu’il n’y en avait que deux auparavant :
- Défaillance mineure : une liste de 139 défaillances mineures qui n’ont pas d’implications notables sur la sécurité du véhicule ou l’environnement.
- Défaillance majeure : une seconde liste de 340 défaillances majeures qui peuvent compromettre la sécurité du véhicule ou avoir un impact négatif sur l’environnement, ou encore représenter un danger pour les autres usagers de la route.
- Défaillance critique : enfin, une catégorie de 127 défaillances « critiques » qui constituent un danger direct et immédiat pour la sécurité routière ou qui ont un impact sérieux sur l’environnement.
En ce qui concerne la pollution, si la voiture a été jugée non polluante, vous pouvez repartir et la date de la prochaine visite sera écrite sur le certificat d’immatriculation. Dans le cas contraire, vous devriez faire une contre-visite, à la date indiquée sur le certificat d’immatriculation.